Tu es étudiant.e, motivé.e, mais ton quotidien d’étudiant met ton porte-monnaie KO en début de mois ? La bonne nouvelle, c’est qu’en 2024, les opportunités de jobs étudiants n’ont jamais été aussi nombreuses, flexibles et ingénieuses. La mauvaise, c’est qu’il faut parfois s’armer de méthode et de stratagèmes pour décrocher LE job qui colle à ton emploi du temps… et à ta personnalité.
Voici mes conseils de coach pour trouver un job étudiant rapidement, profiter des secteurs en tension et éviter de finir comme figurant déguisé en hot-dog devant un fast-food (à moins que tu kiffes ça, hein, je ne juge pas !).
Comprendre ce qu’est un « bon » job étudiant
La première étape, c’est de définir tes critères. Non, ce n’est pas parce que c’est un appartement que tu veux acheter, mais parce qu’un job étudiant mal choisi peut vite devenir une galère de plus au lieu d’un coup de pouce.
Un bon job étudiant en 2024, c’est :
- Flexibilité : compatible avec tes horaires de cours et tes périodes d’exams
- Proximité : pas à 2h de transport (ton temps est précieux)
- Rémunération décente : le SMIC au minimum, voire plus si tu cumules expérience ou compétences
- Intérêt personnel ou professionnel : apprendre quelque chose, découvrir une branche, t’améliorer dans un domaine
Petit rappel utile : à partir de 18 ans, tout salarié a droit à un contrat de travail établi selon le Code du travail français. Pour les mineurs, le travail est aussi possible sous conditions, notamment des horaires aménagés et l’autorisation des parents (article L4153-1 du Code du travail).
Les secteurs qui recrutent (et ne demandent pas 5 ans d’expérience)
Oui, en 2024, il y a encore des jobs accessibles même sans CV cinq étoiles. Et certains domaines recrutent carrément en continu ! Voici ceux sur lesquels tu peux miser :
- L’hôtellerie-restauration : avec la reprise post-COVID et les besoins constants, serveurs, barmen, plongeurs et commis sont très demandés. Idéal le soir et les week-ends.
- Le commerce et la grande distribution : caissier, mise en rayon, drive… Lidl, Carrefour ou Intermarché recrutent régulièrement pour des CDD étudiants de quelques heures par semaine.
- Le soutien scolaire : si tu maîtrises une matière, propose des cours sur Superprof, Acadomia ou même à ton réseau ! Tarif avantageux et horaires flexibles.
- Le baby-sitting et aide à domicile : le bon plan pour les soirées et weekends. Tu seras payé pour jouer avec des enfants ou faire un peu de repassage — pourquoi pas ?
- La livraison et le drive : Deliveroo, Uber Eats, Flink, ou les enseignes alimentaires. En vélo, en scooter ou en voiture : un job autonome pour les plus dynamiques.
- Le télétravail : modération de contenus, assistance client, rédaction web… Certaines entreprises proposent des missions à distance bien rémunérées. Une recherche sur Malt ou Welcome to the Jungle peut faire la différence.
Comment mettre toutes les chances de ton côté
Tu n’es pas le seul à chercher un job étudiant… mais tu peux faire en sorte d’être le ou la plus malin.e.
- Prépare un CV clair : même si tu as peu d’expérience, mise sur tes compétences (ponctualité, sérieux, travail en équipe) et tes engagements (bénévolat, missions temporaires, sports d’équipe).
- Savoir écrire une lettre de motivation convaincante : et surtout personnalisée. Oui, ça prend un peu de temps, mais c’est ça qui va te différencier.
- Active ton réseau : amis, enseignants, anciens camarades… beaucoup de jobs passent par le bouche-à-oreille. Ose dire que tu cherches un job, même à la boulangerie du coin !
- Cible les sites adaptés : Jobaviz (géré par le Crous), StudentJob, Indeed, StaffMe, ou encore les groupes Facebook locaux sont tes meilleurs alliés.
- Sors du lot : si tu postules à un job en contact client, glisse un mot d’humour dans ta candidature, ou propose un format original (CV vidéo par exemple).
Équilibrer études et emploi : mission possible
C’est LE piège : dire oui à toutes les heures qu’on te propose… et finir en burn-out avant les partiels. Entre les révisions, les cours et tes obligations personnelles, il faut définir une limite horaire réaliste.
Selon la loi française, un.e étudiant.e peut travailler :
- Jusqu’à 964 heures par an dans le cadre d’un job étudiant
- Jusqu’à 20 heures par semaine en moyenne si tu es en cycle licence ou master
Mais attention : travailler 20 heures durant la période d’examens, ce n’est pas forcément l’idée du siècle… Je recommande souvent un rythme de 10 à 15 heures hebdomadaires pour garder un équilibre viable. Tu restes serein.e et impliqué.e dans tes études, tout en ayant un revenu régulier.
Les erreurs classiques à éviter
Avant que tu ne lances quinze candidatures en parallèle, faisons un petit rappel des pièges à éviter :
- Accepter un travail non déclaré (ou “au black”) : tentant mais risqué. Pas de protections sociales, pas d’assurance, pas de droit au chômage. Et c’est illégal.
- Dire « oui » à un contrat sans le lire : vérifie toujours la durée hebdo, la rémunération et le statut (CDD, intérim, etc.).
- Multiplier les jobs pour « maximiser » les revenus : à quoi bon gagner plus si tu n’as plus de temps pour dormir ?
- Sous-estimer tes droits : le SMIC horaire reste une base. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, il est de 11,65 €/h brut (net : environ 9,20 €). En dessous, c’est illégal sauf exceptions (apprentis mineurs).
Un tremplin pour la suite
Tu pensais que le job étudiant servait juste à payer tes nouilles instantanées ? Détrompe-toi. C’est aussi un levier pour acquérir de l’expérience, développer ton réseau, découvrir un domaine d’activité… voire décrocher un CDI étudiant, puis un job à la sortie de tes études.
Et toi, tu fais quoi pour te démarquer cette année ?
Lucas
